vendredi 21 juillet 2017

la baie de somme




Cela fait des années que l’on avait ce projet d’aller voir les phoques dans la baie de somme et quelle ne fut pas ma surprise d'en découvrir autant. J’avais dans ma tête que les phoques vivaient beaucoup plus au nord certainement un petit reste de ma scolarité. Après avoir mis le camping-car sur l’air de service qui était encore gratuite car un nouveau était en préparation avec horodateur c’est à pied avec l’appareil photo que nous partons en espérant voir au loin un phoque et à notre grande surprise il y en avait plusieurs. Donc je fais chauffer le canon puis après cela un petit resto s’impose moules frites bien entendu. L’après-midi c’est à vélo que nous partons à la découverte de Cayeux sur mer ou nous découvrons les cabines de plages colorées et elles ont toutes un nom.
Le lendemain matin en promenant notre chienne je découvre que les phoques étaient encore plus prêts et plus nombreux que la veille, retour au camping-car pour reprendre l’appareil photo. Quand on voit l’emplacement du blockhaus sur la plage on ne peut que constater que la mer gagne du terrain. En route pour St Valery en Caux en faisant un arrêt au musée de la baie de Sommes. Aujourd’hui le temps n’est pas terrible il pleut.
 
Ce matin nous prenons le train direction de Le Crotoy nous partons de bonne heure car il n’y a pas de réservations et comme on veut revenir à vélo il faut arriver les premiers pour mettre les engins dans le wagon et là ce sont les passagers qui font le travail tout le monde se passe les vélos, les poussettes etc… Le voyage se fait sur un train à vapeur d’époque, à l’arrivée même chose pour la descente des véhicules. Visite de la ville petit repas de moules frites on est dans le Noord.et retour par la piste cyclable en faisant un détour pour découvrir le cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer ou reposent 842 Chinois .Il est situé à proximité de la Baie de Somme. 
Pendant la guerre, le littoral de la Manche est sollicité par les troupes alliées, dans un effort de soutien logistique. Cependant, le manque de main d’œuvre pousse le gouvernement britannique à recruter des travailleurs chinois volontaires. Le premier contingent arrive en France en avril 1917. Son rôle : la construction des infrastructures militaires britanniques et la main d’œuvre pour le débarquement et la gestion des munitions et de l’approvisionnement. L’effectif passe de 54 000 hommes à la fin 1917 à 96 000 au moment de l’armistice. La piste cyclable qui borde la baie est très agréable à pratiquer.

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